Un filmopéra de
Jacques Siron
Christoph Baumann
et Gil Valery
Au commencement
étaient l'argent et les gravats
Ainsi débute le spectacle, ainsi débute la cosmogonie d’un monde utopique-dystopique animé par les forces primordiales que sont l’argent et les gravats. Apparaissent des figures comme l’Architecte Suprême, qui pousse le monde à accaparer la richesse ; Saint Grava, qui par ses miracles et ses prédications, sauve l’âme et les coffre-forts des riches ; des dames de charité ; des pauvres, nus et décapités ; le Spéculateur, qui spécule ; des mains invisibles, des machines à confiture, des cauchemars, des anges, des ogres tatoués. Dans cette fête grinçante, décapante et décalée sont convoqués tout à tour l’invisible, l’extase, les gravollars, le paradis, la grotte miraculeuse, la fin des certitudes et celle des scrupules, les miasmes terminaux.
Le feu d’artifice final appartient, bien sûr, au gravat.
Une co-production
La lune verte
Rouge Frisé Acide
Institut intertnational de gravatologie
Espacer public